L’été 2022 a été chaud, très chaud !

Certains ont préféré la baignade à toute autre activité ; d’autres - ou les mêmes - ont choisi de privilégier les repas saveur et les banquets des fêtes votives permettant une sociabilité que la Covid avait interdit. Nous avons donc eu moins de visiteur au Musée que tous les étés précédents. Cependant, notons que nous avions été un des rares lieux ouverts tous les étés Covid.

En 2022, les concerts, festivals et autres animations reprenant, la concurrence devenait rude. Durant juillet, août et septembre nous avons accueilli près de 300 personnes

Les temps forts ont été l’exposition des sculptures-racines de Christian VERDUN

Revenons sur l’exposition de Christian VERDUN pour ceux qui n’ont pu la voir.

Il s’agissait de troncs, racines et lianes séchés, encore entremêlés les uns aux autres. Ces ensembles sont pris tel quel dans la nature, nettoyés, polis, colorés par touches comme des totems. Parfois, l’écorce reste pour participer au décor ou des petites marches taillées à l’opinel semble offrir un escalier aux libellules. L’ensemble de ces sculptures végétales enlacées et très soignées donnaient beaucoup de classe au musée.

Quelques ensembles de Christian Verdun - © Crédits photos M-A Andrès

et deux spectacles.

L’inauguration de l’expo avec quelques discours s’est faite sous les feux de la rampe ! L’électricité a servi pour la première fois mettant en valeur la réfection récente des joints de la partie basse.

Puis, sur une estrade improvisée de palettes recouvertes d’un flamboyant tapis rouge, le DUO ZAFRAN, nous a emporté au Moyen-Orient. Sa musique jouée avec un Oud et un accordéon a été très appréciée.

Le groupe Duo Zafran et l’Oud - © Crédits photos M-A Andrès

Mi-août, le compteur quercynois Michel GALARET a eu la gentillesse de composer un spectacle adapté à la personnalité de Pierre Andrès. Le cadre est l’usine-atelier de Pont-Salomon. Des enfants filous s’y introduisent de nuit : mystère, rêve, défi et magie du conte… !

Sous les feux de la rampe - ©Crédits photos M-A Andrès

Après les spectacles, l’habitude a été prise de trinquer dehors avec le Cahors Péjusclat élaboré par nos voisins du hameau. Ces moments d’échange sous les nuits d’été semblent appréciés de tous. Les spectateurs font connaissance les uns avec les autres dans ce lieu isolé, entre ciel et vignes, encore tout imprégnés qu’ils sont de cette musique ou de ce conte captivant qui les ont emmenés hors du quotidien. Et la soirée se prolonge là, sur le plateau de Péjuscla.

Un autre événement concernant le Musée a eu lieu à la Toussaint.

Il s’agissait de rapatrier depuis Pont-Salomon sur la grange-annexe de Saint-Matré les machines-outils de Pierre Andrès ainsi que le reste de bois ou de machines singulières inachevées.

Une semi-remorque avec grue hydraulique s’en est chargé. Nous avons eu droit à d’impressionnantes manœuvres au départ comme à l’arrivée. A l’arrivée justement, il a fallu mettre en place des feux alternatifs, l’annexe du musée se situant en plein virage au milieu du village. De plus, beaucoup de gros camions empruntent ce trajet pour éviter l’autoroute.

Départ de Pont-Salomon - Machine-outil et bois - © Crédit photo M-A Andrès
Usine de Pont-Salomon – camion remorque - © Crédit photo M-A Andrès

Les quelques photos qui suivent vous montrent l’ampleur du déménagement. Comme à chaque aller et retour sur l’usine-atelier de Pont-Salomon, l’Espace bien remplie tractait la remorque bien chargée de deux machines singulières qui ont été déposées au musée.

Déchargement à Saint-Matré - © Crédit photo M-A Andrès
Arrivée à la grange - © Crédit photo M-A Andrès

l’Espace bien remplie - © Crédit photo M-A Andrès
Reculer avec une remorque n’est pas facile - © Crédit photo M-A Andrès